vendredi 28 août 2009

Bonus de l'été 3 : laisse tes mauvaises courses derrière toi !

traduit de http://www.usaswimming.org/usasweb/DesktopDefault.aspx

C'est un conseil donné par le Dr Jenny Susser, une psychologue du sport travaillant au Sports Medicine Center de l'hôpital des "Special Surgery" à New York.
Son analyse: la résistance mentale est liée à l'objet sur lequel on se concentre…

Je dis souvent que la manière de contrôler ce processus de concentration ressemble assez bien à une télécommande. Quand on pense à des choses qui font que l'on se sent mal, comme par exemple les courses ratées, on doit changer de chaîne. Quand on pense à quelque chose qui fait que l'on se sent bien et que l'on nage vite, il faut augmenter le volume. Je sais que l'utilisation d'une télécommande quand on est assis dans le divan demande une certaine pratique ou un effort, mais pour apprendre une bonne manière de vous concentrer (le "good focus"), vous devez la pratiquer tous les jours, tout comme vous le faites pour la natation. Prenez un moment dans votre journée pour pratiquer ce "good focus". Une bonne occasion de le faire, c'est dans la voiture, en revenant ou en allant vers la piscine.

Une chose à se rappeler quand "on change de chaîne", c'est qu'il y a quelque chose à changer. Quand vous ne voulez pas penser à vos mauvaises courses, vous devez remplacer cette pensée par une autre, positive. Donc, il faut avoir en mémoire quelques bonnes courses pour se les rappeler et chasser les autres.

On peut évidemment penser que tout ça n'a rien de bien original, sauf peut-être la comparaison avec la "télécommande", ou est un peu simpliste, voire évident, mais çà peut servir...

lundi 24 août 2009

Bonus de l'été 2 : l'ABC du training mental

traduit de : http://www.usaswimming.org/usasweb/DesktopDefault.aspx

Pour nager vite, il faut se préparer mentalement. Quelques pistes...

Reconnaître les signaux d'alerte. Beaucoup d'athlètes se sentent anxieux avant leur épreuve, ce qui se manifeste par l'accélération du rythme cardiaque, de la respiration, par la contraction des muscles ou encore par des pensées déprimantes. Tous les animaux ont ce qu'on appelle la réaction "fight-or-flight" (faire face ou s'envoler), par laquelle notre corps est disposé a surmonter une difficulté ou à la fuir. Ces symptômes de l'anxiété ne sont pas forcément négatifs… prenez les pour ce qu'ils sont : des clignotants qui passent au orange et vous signalent qu'il faut reprendre le contrôle. Pensez à une épreuve dans laquelle vous êtes engagé et qui n'est pas importante pour vous ou que vous pouvez facilement remporter. Vous ne montrerez probablement pas les mêmes signes d'anxiété, parce que vous ne considérerez pas cet événement comme une menace. La perception d'un défi/menace, c'est ce qui rend l'athlète anxieux.
Changer la menace perçue. Si des éléments d'une situation (importance de l'événement, les adversaires) produisent chez vous de l'anxiété, concentrez-vous sur des objectifs contrôlables qui vous aident à bien nager : un mouvement souple, un mouvement des jambes puissant, un bon temps de réaction au départ. Quand vous vous mettez à ajouter des facteurs "incontrôlables", vous introduisez dans votre esprit des pensées qui n'y ont pas leur place et qui empêcheront de nager selon vos possibilités.
Se détendre physiquement. Pour réduire l'anxiété, adoptez une respiration longue et profonde, associez l'expir au stress mental est en train de quitter votre corps. Vous pouvez aussi consacrer tous les jours cinq minutes à tendre puis à relâcher vos muscles. En effectuant cette relaxation progressive, vous pouvez remarquer quand et où vous manifestez de la tension physique, et apprendre ainsi à relâcher vos muscles pour réussir la meilleure performance.
Conclusion.
Vous savez donc bien que l'anxiété n'a pas de raison d'être. Vous pouvez ressentir une accélération physique (rythme cardiaque plus rapide, une respiration accélérée), mais vous pouvez contrôler tout cela. Tout simplement, pensez comme vous souhaitez penser et réservez-vous régulièrement un moment avant la course pour vous détendre physiquement. C'est tout un entraînement : vous pouvez reprendre le contrôle de votre corps en contrôlant votre mental.

mercredi 19 août 2009

les masters vont à la mer -saison 2

ou quand Fred se fait mordre par les poissons

mardi 18 août 2009

Biomécanique et sport

Du 17 au 21 août, l'Université de Limerick (Irlande) organise un séminaire sur l'apport de la science et des techniques à la pratique de la natation. Autrement dit : que peut faire la science pour nous ?… Début de réponses et pistes de réflexion à partir d'expériences (des Britanniques et des Australiens).

Au programme également : prévenir les blessures en natation, ainsi que des ateliers abordant des points techniques (départ en dos, respiration et mouvements des bras, préparation à sec, différence entre sprint et fond…), pédagogiques (préparation psychologique, encadrement) et médicaux ( suivi physiologique des nageurs, déceler le surentraînement…).

Les détails du programme et de l'organisation sur: http://www.isbs2009.com/

samedi 15 août 2009

Les masters vont au feu d'artifice

Sur une idée originale de Jipé "les nageurs vont au feu d'artifice"
Adaptation contemporaine de Fred
Au gâteau au chocolat : moi
Là .... http://www.marmiton.org/Recettes/Recette_fondant-a-la-creme-de-marrons-et-au-chocolat_17518.aspx
ou là... http://picasaweb.google.fr/annie.bertrandie.sellier/GateauAuChocolat?authkey=Gv1sRgCOGUhL-fncqeMQ#

mardi 11 août 2009

Bonus de l'été 1 : comment nager un 50 libre

Pour ceux que çà intéresse ou qui auraient envie ou besoin d'apprendre des choses, et en exclusivité pour eux ! les conseils de Lionel Horter, qu'on ne présente pas et d'Olivier Sangara, entraîneur du SFOC.

Le départ

Lionel HORTER : "On peut comparer le 50m en natation au 100m en athlétisme. Quand ça se joue au centième voire au millième de seconde, si vous vous ratez sur les points cardinaux de la course, c'est foutu. Le plongeon se travaille beaucoup, mais c'est presque un geste inné."
Olivier SANGARIA : "Normalement, le premier aux 15 mètres est sûr d'être dans les deux premiers à l'arrivée. Pour travailler le départ, certains nageurs font appel à des entraîneurs d'athlétisme, parce que désormais, les sprinteurs ont des "starts" pieds décalés (et non pieds joints). La poussée est moins puissante, mais on a un meilleur temps de réaction.

La tactique de course

Lionel HORTER : "Sur 50m, on est à bloc de bout en bout. La moindre bêtise est éliminatoire et les 35 mouvements de bras que font les nageurs sont 35 occasions d'en faire une. Pendant la course, on perçoit ce qui se passe, mais on ne peut pas adapter sa stratégie. La seule stratégie gagnante, c'est de faire une course parfaite."
Olivier SANGARIA : "Cette course demande énormément de maîtrise psychologique et technique, mais pas tactique. On voit pas forcément où en est par rapport aux autres, le risque est de regarder pour voir. On détourne son attention, et on perd du temps. C'est à l'arrivée qu'on regarde quelle place on a fait."

La respiration

Olivier SANGARIA : "Les nageurs de 50m placent habituellement deux respirations, une aux 20 mètres, une aux 35. Rien ne se fait au hasard, tout est cadré. La respiration se travaille à l'entraînement. La vitesse d'inspiration, et le fait de vite replacer la tête dans l'eau, ce sont des éléments déterminants."
Lionel HORTER : Seuls les tous meilleurs, ceux qui ont une capacité pulmonaire hors norme, peuvent se le permettre."

L'arrivée

Lionel HORTER : "Les nageurs ne sont pas toujours très lucides, après avoir passé 20 secondes à bloc sans respirer… Ils ne savent pas, au dépat sur quel bras ils vont arriver, mais ils doivent être capables d'arriver sur les deux. Il faut avoir une petite part de réussite aussi, il faut que le mur se présente dans un bon tempo."
Olivier SANGARIA : "Il faut arriver sur le bon cycle. En général, sur le sprint, on travaille les 5 derniers mètres. L'idée est d'arriver le plus à plat possible. Certains vont chercher à toucher le mur sous l'eau, d'autres, au-dessus. Il faut être le plus aligné possible. Si on touche trop en dessous des épaules, on se déséquilibre vers l'avant et on perd du temps. Les combinaisons ont un peu nivelé les valeurs, puisqu'en général, avec une combi, on reste bien équilibré."

La fatigue

Lionel HORTER : "Le 50m représente l'effort le plus violent, mais ce n'est pas la course la plus fatigante. C'est loin d'être aussi fatigant qu'un 200 ou un 400m par exemple. C'est très violent émotionnellement et mentalement, mais physiquement, on ne met pas trop longtemps à s'en remettre."
Olivier SANGARIA : "En termes physiologiques, sur 20 secondes d'effort, on produit très très peu d'acide lactique. C'est très violent, mais on récupère très vite. Physiologiquement en tous cas. Nerveusement, par contre, c'est très fatigant, ça bouffe beaucoup de jus, il y a beaucoup de stress."

d'après Les Bains Romains.