lundi 24 août 2009

Bonus de l'été 2 : l'ABC du training mental

traduit de : http://www.usaswimming.org/usasweb/DesktopDefault.aspx

Pour nager vite, il faut se préparer mentalement. Quelques pistes...

Reconnaître les signaux d'alerte. Beaucoup d'athlètes se sentent anxieux avant leur épreuve, ce qui se manifeste par l'accélération du rythme cardiaque, de la respiration, par la contraction des muscles ou encore par des pensées déprimantes. Tous les animaux ont ce qu'on appelle la réaction "fight-or-flight" (faire face ou s'envoler), par laquelle notre corps est disposé a surmonter une difficulté ou à la fuir. Ces symptômes de l'anxiété ne sont pas forcément négatifs… prenez les pour ce qu'ils sont : des clignotants qui passent au orange et vous signalent qu'il faut reprendre le contrôle. Pensez à une épreuve dans laquelle vous êtes engagé et qui n'est pas importante pour vous ou que vous pouvez facilement remporter. Vous ne montrerez probablement pas les mêmes signes d'anxiété, parce que vous ne considérerez pas cet événement comme une menace. La perception d'un défi/menace, c'est ce qui rend l'athlète anxieux.
Changer la menace perçue. Si des éléments d'une situation (importance de l'événement, les adversaires) produisent chez vous de l'anxiété, concentrez-vous sur des objectifs contrôlables qui vous aident à bien nager : un mouvement souple, un mouvement des jambes puissant, un bon temps de réaction au départ. Quand vous vous mettez à ajouter des facteurs "incontrôlables", vous introduisez dans votre esprit des pensées qui n'y ont pas leur place et qui empêcheront de nager selon vos possibilités.
Se détendre physiquement. Pour réduire l'anxiété, adoptez une respiration longue et profonde, associez l'expir au stress mental est en train de quitter votre corps. Vous pouvez aussi consacrer tous les jours cinq minutes à tendre puis à relâcher vos muscles. En effectuant cette relaxation progressive, vous pouvez remarquer quand et où vous manifestez de la tension physique, et apprendre ainsi à relâcher vos muscles pour réussir la meilleure performance.
Conclusion.
Vous savez donc bien que l'anxiété n'a pas de raison d'être. Vous pouvez ressentir une accélération physique (rythme cardiaque plus rapide, une respiration accélérée), mais vous pouvez contrôler tout cela. Tout simplement, pensez comme vous souhaitez penser et réservez-vous régulièrement un moment avant la course pour vous détendre physiquement. C'est tout un entraînement : vous pouvez reprendre le contrôle de votre corps en contrôlant votre mental.