mardi 29 septembre 2009

Mon petit doigt m'a dit


çà vous plai(raî)t ?

dimanche 27 septembre 2009

Faire part

J'ai l'immense fierté –plaisir faut pas exagérer ! de porter à la connaissance envieuse des lecteurs assidus de ce blog remarquable, que, sur les conseils insistants du coach -on est en lien ou on l'est pas… mon I-Pod et moi, on est allé courir ce matin. Une demi-heure -il y a un début à tout ! et les 10 dernières minutes… çà monte… donc çà vaut au moins double !

Côté rythme cardio et respir, pas de soucis. C'est toujours çà de rassurant… En revanche, c'est fou comme dès le début, on sent bien les muscles qu'on ne sent jamais… sauf à la fin des 200 pap et du 4N, quand on a déjà bien mal partout ailleurs et qu'on voit la sorcière avec sa canne en bambou… Du 400 aussi ?? Moi, oui…

Là, non seulement vous êtes envieux mais total admiratifs, non ??

vendredi 25 septembre 2009

Un coach rien que pour moi ! ... ou presque.

Et voilà ! Reprise + 3 semaines… Mes conditions d'entraînement des premiers jours se sont améliorées de 200%. Les longueurs solo-dans-le-public-juste-avec-un-programme-et-sans-personne-au-dessus ? Rien qu'un mauvais souvenir ! J'ai rejoint le team du pôle France "penta" qui, jusqu'à la ré-ouverture d'Yves Blanc, a une ligne le midi au Jas 3 fois par semaine. Le bonheur…

D'autant que dans le paquet cadeau, il y a Cédric, the coach des pentathlètes ! Cédric, passionné de technique, attentif au geste juste : éducs divers et variés, décomposition des mouvements, placement, variation d'allure… Les années passées, je laissais toujours mes jolies oreilles grandes ouvertes, mais là, je l'ai pour moi en vrai … Et quand je lui ai dit de surtout ne pas hésiter à me recaler dans ce qu'il voyait qui n'allait pas, il m'a aussitôt pointé le manque de gainage sur le bas du corps, donc bassin pas fixé, recherche permanente d'équilibre pour prendre les appuis... Le résultat, mais çà je sentais plutôt bien, c'est que je nage dans le vide! "çà crève les yeux, que c'est çà que tu dois travailler ! si tu me l'avais demandé plus tôt, je te l'aurais dit…" Oki... Pas confondre relâchement et absence de vigilance…

Trop contente !

jeudi 24 septembre 2009

C'est reparti !

Cette année encore, la FFN nous propose son désormais traditionnel grand jeu "Trouvez une ville pour les championnats masters d'été" !
Donc, pour rappel, "je suis une ville bien desservie par la route et le train, avec un complexe nautique regroupant un bassin olympique de 8 lignes -idéalement 10*... et au moins un bassin de 25, dont la capacité d'accueil en gradins, sanitaires et parking est d'au moins 2000 personnes. Je suis prête le fermer au public 4 jours début Juillet et à m'acquitter du ticket d'entrée de 10k€. Mes capacités d'hébergements sont suffisantes et leur tarification raisonnable. Qui suis-je ?"
*çà n'existe pas en France
Il n'y a rien à gagner !!

mercredi 23 septembre 2009

Championnats d'hiver

Le programme des réjouissances est arrivé ! idem Cambrai... Que de remises en cause...
Enfin, cette fois-ci, les installations sont à la hauteur : 10 lignes toujours, mais aussi de la place autour et un vrai bassin d'échauffement.
http://www.clermontcommunaute.net/index.php?option=com_content&task=view&id=685&Itemid=637

dimanche 20 septembre 2009

Traversée de Cannes

Que des vedettes au départ ! Fred Chevallot, Olivier Catala, Julien Sol, Guy-Noël Schmidt, Sylvain Cros, Cyril Marchant, Alain Bellaguet... un vrai plateau européen ! et soleil en guest star !
3 boucles de 1000 mètres (plus probablement 1200) avec un petit 50 plat au sprint entre chaque... Température de l'eau 24°, température de l'air 30°

Que du bonheur !

samedi 19 septembre 2009

Cadiz : J5

Petite semaine pour Yoyo qu'on a connu en meilleure forme....
Pas grave, on passe à autre chose... à la saison 09-10 par exemple !

vendredi 18 septembre 2009

Cadiz J4

Yoyo décidément en petite forme... loin de son temps de Vienne. Comme quoi, les "combis magiques", elles ne nagent pas toutes seules... Il y a bien un nageur dedans !
Il ne peut que nous sortir un grand 50 maintenant. A moins qu'il se soit réservé pourle 100 dos ?
Allez, on est tous avec toi !

jeudi 17 septembre 2009

Cadiz : J3

Dans notre grand jeu de la semaine "les championnats d'Europe comme si on y était" le vainqueur du jour est ??? .... le meilleur d'entre nous : Fred !!!! Champion d'Europe du 200 pap avec son temps de Vienne.
Quant à moi, au pied du podium cette fois encore. La troisième marche à 4" de mon record. Bien préparée et hyper-motivée, c'était jouable. D'autant que çà passe plutôt tranquille au 100m. Mais la vraie concurrence est chez les C7 qui seront toujours là dans 2 ans.
Demain, le 100 libre. Allez Yoyo, on est avec toi !!

mercredi 16 septembre 2009

Cadiz : J2

Avec 2'02 évidemment, c'est un peu juste... Bronze quand même.... Allez, çà ira mieux demain ! On met le générateur en sur-régime ;-)

mardi 15 septembre 2009

Cadiz : J1

800 et 2004N au programme du jour.
Là, au pied du podium ! alors qu'il y a deux ans, avec 5 secondes de plus, j'étais tout juste finaliste... Comme quoi, avec les années, on se bonifie !

Mais surtout, je vois ce que je laisse dans le parcours de brasse... parce que au 100m , largement dans la course! et pas une qui revient plus vite dans le parcours de libre.
4ème perf européenne de la saison grand bassin, c'est quand même pas mal, non ? En tous cas, bon pour le moral !
Et demain, entrée en lice de Yoyo sur 200 ! Alors, si ce n'est déjà fait, re-brancher le générateur d'ondes positives !

lundi 14 septembre 2009

c'est la rentrée !

Comme l'a très bien résumé quelqu'un... voilà le programme pour tout le monde. Aïe... aïe... aïe... Plouf... plouf... plouf... Comme quoi, la natation, faut jamais arrêter !

Pendant la fermeture de Yves Blanc, reprise en ordre dispersé au Jas. Fred, le seul du team à avoir remis ses paddles, le soir avec AixNat et moi, solo le midi dans le public...
Allez, couraaage... au bout du compte, que du plaisir !

jeudi 10 septembre 2009

La saga des combis

çà continue !

http://www.cadizmaster2009.es/cadiz2009/pdf/GENERAL_INFORMATION/eng_Letter_Cadiz_Masters_Swimwear.pdf

KCKi avait pas tort de s'interroger sur le "only" ??

Et il y a encore mieux .............. je n'en dis pas plus, le lien officiel n'est pas disponible

mardi 8 septembre 2009

Cadiz : la start list

http://www.cadizmaster2009.es/cadiz2009/pdf/list/SWIMM_ENTRIES.pdf

Çà se présente plutôt pas mal pour notre champion du monde.

Surprise… Contre toute attente, il y avait des podiums à jouer… 200 pap et même 200 4N ! Fallait juste s’entraîner tout l’été…

Allez, tous avec Yoyo !

lundi 7 septembre 2009

La saga des combis

http://www.ffnatation.fr/download/dossiers/162.pdf

Où l’on apprend que la FFN agit toujours au mieux de l’intérêt des nageurs… notamment financier… qu’il est inenvisageable de débuter la saison avec des règles et de la conclure avec d’autres… ce n’est pas ce que permettait la liste du 22 Juin ?…

Des informations sur la composition autorisée du tissu ?? ben… non…

Petites réflexions …

L’intérêt bien compris des nageurs voudrait qu’on pense aussi à leur porte-monnaie. Bien que certains aient investi dans une Jaked pour les Europe, ce n’est pas forcément dans les possibilités ordinaires du plus grand nombre…

Donc, les hommes heureux possesseurs d’un pantalon peuvent toujours le couper en attendant mieux… sinon, passage par la case "achat"… Combien ??? 60 ? 80 € ??

Pour les nageuses, plus compliqué en revanche… Une vieille combi à bretelles pourra connaître le même sort, mais pas une à zip. Passer par la case "achat" ? Minimum 150 €.

Tout çà, sans aucune certitude que la composition satisfera aux futurs critères. Sans compter que les fabricants vont bien nous sortir des versions actualisées avec des matériaux au moins aussi performants que les versions polyuréthane, téflon, néoprène…

Toujours un coup d’avance avec la FFN !

Comment tu disais, Fred, à propos de nos dirigeants ? "Faux culs" ?? Faut dire que l'exemple vient de haut...

vendredi 4 septembre 2009

Bonus de l'été 5 : Forbes Carlisle et l'affûtage -suite

Lire Messieurs, avec une attention toute particulière le chapître sur le rasage...

S'alimenter avant la compétition. Il faut faire un repas léger, facile à digérer, au moins trois heures avant l'épreuve. Pour qu'il passe facilement, surtout chez ceux qui sont habitués à souffrir de "crampes de l'estomac" et ont des difficultés pour digérer, il est préférable de le prendre sous forme semi liquide. Les graisses et les protéines sont difficiles à digérer, et lors d'états émotifs elles peuvent rester des heures dans l'estomac. Les glucides, en revanche, sont facilement assimilables et constituent le "carburant" qui fait travailler les muscles, aussi doivent-ils constituer la base de cette alimentation. Pour prévenir la sensation de faim avant la compétition, on peut prendre un biscuit.

Surveiller son poids.Tout nageur doit veiller à ne pas prendre de poids, mais tout particulièrement en période de "tapering-off". Avec moins d'entraînement et plus de temps libre que d'habitude, certains nageurs ont tendance manger un peu plus que de coutume, au point que souvent ils en arrivent à prendre plus d'un kilo. Lors de compétitions en dehors de son milieu habituel, il faut aussi résister à la tentation de manger des plats différents, qui peuvent provoquer des dérangements digestifs et une prise de poids. Lors de ma longue carrière d'entraîneur, j'ai vu de nombreux nageurs olympiques gaspiller leurs chances de victoire à cause d'une alimentation excessive.

Jouer du rasoir .Un jour ou deux avant la compétition, les nageurs doivent se raser les bras et les jambes (ainsi que la poitrine dans le cas des hommes) afin d'offrir le moins de résistance à la progression. En 1955, John Henricks a été l'un des premiers nageurs à recourir à cette technique, alors qu'aujourd'hui c'est une pratique très courante chez les meilleurs nageurs. Des expériences dans ce domaine ont démontré que l'on peut gagner entre 1 et 2 secondes par 100m. avec le corps rasé, et ce gain est dû à quelque chose de plus que l'effet psychologique que peut entraîner cette pratique. Certains nageurs se rasent une semaine avant la compétition, recommencent deux ou trois jours avant et se donnent un dernier « coup » de rasoir le jour même.

Travailler son mental. Dans un futur pas très lointain, je suis convaincu que certains processus mentaux aideront à réaliser de meilleurs temps. Le pouvoir des processus psychologiques est très fort, et le nageur peut y contribuer, et pas un peu, au moyen de l'auto suggestion.
Juste avant de se coucher, le soir, "regarde-toi" nager ta course. Visualise ton départ, ton style, tes virages. Essaye de "te voir" et de "te sentir" en train de bien nager, et inconsciemment ton corps assumera tes pensées. Pratique régulièrement ce procédé, en le perfectionnant peu à peu. N'aie pas d'idées négatives. Juste avant partir pour la compétition, pense positivement. Ne perds de temps à penser à tes rivaux. Concentre-toi sur ce que tu dois faire, toi, sur ton départ, ta technique, tes virages, les temps de passage. Pense toujours sur le mode positif, jamais négatif.

S'échauffer. Une heure ou ¾ d'heure avant la compétition, il faut faire ce qui suit : 15 minutes d'étirements ; 200 m. d'échauffement ; 50 m. à 100% ; 3×25 m. à 100% aussi ; 100 m. souple. En sortant, prendre une douche chaude de 6-7 minutes, et faire un léger massage.
En attendant le moment du départ, il faut garder au chaud les muscles du corps, et surtout les extrémités (pieds et mains). Il faut alterner la position assise ou allongée avec la marche légère, et faire des exercices d'étirements légers. Certaines expériences nous ont montré que chez les nageurs qui se contentent de rester immobiles, sans bouger, avant la course, on peut observer une baisse de température de leurs muscles de 2 ou 3 degrés, ce qui peut diminuer leur fonctionnement normal. J'ai toujours conseillé à mes nageurs de marcher ou trottiner dans les couloirs de la piscine, ou sur la pelouse. De ne pas rester immobiles longtemps. Bougez ! Ne refroidissez pas !

Massage. Suite aux expériences vécues, j'en suis arrivé à la conclusion que le massage est important, surtout lors de cette préparation finale.

L'avant course. Ce n'est pas mal d'être nerveux avant la course, car cela t'aide à rester "éveillé" et prêt à l'effort. Quand on est nerveux, on secrète de l'adrénaline dans le sang, ce qui agit sur la musculature et les vaisseaux capillaires, préparant mieux l'organisme à l'effort qu'il va devoir produire. Beaucoup parmi les meilleurs nageurs que j'ai eus m'ont avoué être toujours nerveux avant une grande compétition, et un d'entre eux, recordman, est même allé jusqu'à me dire que les doigts lui en tremblaient.

Respirer. Quand le nageur est appelé pour le départ, il faut qu'il respire plus profondément et plus rapidement que d'habitude, et une fois sur le plot de départ, qu'il fasse à nouveau 10 ou 12 inspirations plus rapides et profondes. Cela est encore plus utile dans le cas des sprinteurs, puisqu'ils font une grande partie de leur course avec leur "première inspiration", pour garder fixe et horizontal l'axe de leurs épaules.

Aussitôt après l'épreuve. Pour récupérer après l'effort réalisé, il faut continuer à bouger une fois la course achevée. Si on ne peut pas nager dans le même bassin, ce qui semble difficile, il faut essayer de le faire dans un autre, et si cela non plus n'est pas possible, essayer de ne pas s'asseoir ou de rester immobile. Marcher, faire des mouvements, bref, bouger, que l'on doive encore nager ou que l'on ait terminé. Il faut essayer que le sang continue de circuler dans tout l'organisme, pour éliminer les effets de l'effort produit précédemment.

Parle avec ton entraîneur. Tant avant la course qu'après, examine avec ton entraîneur tout ce qui te semble être important dans ta course, pour faire le mieux possible. Une fois la course terminée, commente avec lui les sensations que tu as éprouvées, avant qu'elles ne disparaissent de ton esprit.

Reste sportif avant tout. C'est facile d'être sportif quand on gagne. Plus difficile quand on perd. Si tu n'as pas bien nagé, pense à faire mieux la fois suivante, mais ne cherche pas d'excuses. Ca n'intéresse personne, tes problèmes et tes excuses. Tu ne dépends que de toi-même. Tu dois être prêt à accepter la victoire avec calme et modestie, et la défaite avec humilité. Si tu ne sais pas accepter avec élégance la défaite ainsi que les mauvais moments, il est probable que tu disparaisses rapidement des bassins, alors qu'un comportement de sportif t'aidera à poursuivre dans ton sport. Surtout chez les jeunes, l'attitude des parents peut les aider à rester actif dans leur sport. En sport, comme dans la vie, on ne peut pas toujours gagner, et le plus important, c'est lutter pour se dépasser dans d'autres occasions.

mardi 1 septembre 2009

Bonus de l'été 4 : Forbes Carlisle et l'affûtage

Extrait et traduit de http://www.notinat.com.es/ , paru le 15.03.2007: "Forbes Carlisle y la puesta a punto", par Guillem Alsina

Carlisle est l'un des entraîneurs les plus charismatiques de toute l'histoire de la natation. Non seulement pour avoir entraîné grand nombre de champions, olympiques ou mondiaux, du Commonwealth ou australiens, mais aussi pour son apport en idées novatrices dans le domaine de la natation et son immense contribution à la natation scientifique."Notre objectif n'est pas de créer des champions, mais de créer un contexte où l'éclosion de champions est inévitable''. Une façon de faire qui en a fait un véritable mythe de la natation mondiale et a entraîné un bouleversement fondamental dans l'approche du sport de haut niveau.

Le chapitre proposé ici traite du "tapering-off", ultime étape de l'entraînement des nageurs, autrement dit "l'affûtage". Le mot, et même le concept, on les doit à Carlisle lui-même. En français, c'est le terme le plus explicite pour signifier une phase qui vise précisément à amener le nageur à son pic de forme. Comme on pourra s'en rendre compte, certaines notions ont vieilli, d'autres restent -voire redeviennent! d'actualité, ce qui démontre bien les qualités de visionnaire de Carlisle quant aux progrès qu'allait connaître la natation mondiale.

Le tapering-off . Pour des raisons faciles à comprendre, nous avons appelé "affûtage" la dernière étape de la préparation avant la compétition la plus importante de la saison. L'objectif ultime et le dernier problème qui se présentent à l'entraîneur, c'est de réussir à amener le nageur à réaliser sa meilleure performance, au terme d'une période d'entraînement intensif. Pour y arriver, nous avons élaboré un programme en plusieurs points, fruit de nos études et recherches sur la question.

Comme dans les programmes d'entraînement, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte, si bien que le plan de "tapering-off", tel que nous le suggérons ici, ne doit pas être appliqué de façon rigide. Ce que nous vous proposons ici, c'est un guide, une base, dont certains points peuvent être adaptés en fonction de chaque nageur. Le principe le plus important à observer consiste à prévoir, après une période d'entraînement intense de 2 ou 3 mois, une certaine période de repos actif pour permettre à l'organisme de récupérer des efforts consentis. La durée peut s'estimer à trois semaines précédant la compétition importante pour laquelle le nageur s'est entraîné. Le programme qui suit peut donc servir d'exemple du type de "tapering-off" que nous devons effectuer à l'issue d'une période d'entraînement intensif.

de S-4 à S-3 C'est la fin de la période intense (entre 6 et 9 km par jour). Cette semaine représente l'ultime effort, avec des séances très fortes d' "entraînement par intervalles" constituant un total de 38-40kms répartis sur toute la semaine.

de S-3 à S-2 Ce doit être une semaine de travail plus léger, pour récupérer du travail intense de la semaine précédente. Toutefois, il faut s'efforcer de ne pas changer les habitudes, en s'entraînant deux fois par jour, mais en réduisant les distances jusqu'à 3 ou 3,5km par jour, avec quelques 400m consacrés à "l'entraînement par intervalles". Au terme de cette semaine, il est fortement conseillé, et presque fondamental, d'effectuer un "test" dans les meilleures conditions possibles. Si le chrono est très mauvais (disons, 5% au-dessus du meilleur temps du nageur), nous poursuivrons pendant une semaine le programme appliqué durant celle-ci. Ce faible chrono nous montre, justement, que le nageur a besoin de se reposer un peu plus. En revanche, nous ne devons commettre l'erreur de croire que le nageur a besoin de plus d'entraînement.

de S-2 à S-1. Si le "test" que nous avons effectué à la fin de la 3ème semaine s'avère assez bon, le nageur peut accroître légèrement son entraînement, en commençant une période au cours de laquelle les distances deviennent plus courtes, mais sont nagées plus rapidement. De toute façon, il faut bien savoir que mieux vaut ne pas forcer l'entraînement "qu'aller trop loin", compte tenu, comme déjà dit, que le nageur n'a pas cessé de s'entraîner durement les trois mois précédents. Voici un plan conseillé pour cette semaine, avec 2 entraînements par jour :
Matin : exercices au sol (de 5 à 10 minutes, y compris avec des poids). 400m d'échauffement, nager la distance de la compétition trois fois (à 80, 90 et 80%, avec un repos qui permette de retrouver son pouls normal) ; 8×50m, à 95%, en revenant à pied au point de départ (donc, 2 ou 3 minutes de repos entre chaque série) ; 400m de souple en décontraction.
Après-midi : exercices au sol (comme le matin) ; 400m d'échauffement ; entre 400 et 800m de sprints courts, 15-25m, normalement sur la largeur du bassin ; 400m de souple.
Certains nageurs peuvent se dispenser de cette deuxième séance, selon leur choix, mais les nageurs de fond, ou les plus entraînés, peuvent et sont habitués à faire les deux
.

- S-1. Une seule séance d'entraînement : 400m d'échauffement ; nager 2 fois la distance de la compétition à 80 et 90%, avec un long repos entre les deux ; nager les ¾ de la distance à 95% ; 8×50m, à 95%, avec 2 ou 3 minutes de repos entre chaque série. 400m souple.
Ce programme doit être réduit jour après jour, étant donné qu'il vaut toujours mieux faire moins d'entraînement que trop, et que le plus important, c'est le repos.

La veille de la compétition. Il ne faut pas nager, ou tout au plus, nager 800m souple. Et surtout, pas question "d'entraînement par intervalles". Plusieurs fois, j'ai été surpris de voir certains entraîneurs tenant un chrono en main et poussant leurs nageurs à réaliser de bons temps la veille de la compétition. Il vaut mieux les réussir en compétition !

Le jour de la compétition. L'organisme "reposé" est maintenant parfaitement préparé à exprimer le maximum de son rendement. Il faut se lever tôt et se mettre en mouvement afin de dégourdir la musculature. Entre 4 et 6 heures avant la compétition, aller à la piscine pour y nager : 5-10 minutes d'exercices au sol ; 400m d'échauffement, 100 à 200m à 90-95% de la vitesse maximale, 3 ou 4 départs et sprints courts, 200m souple.

à suivre...