jeudi 5 mars 2009

Vendredi 27 Février

Aujourd’hui, on passe aux choses sérieuses. LA course pour laquelle Fred et moi avons travaillé tout l'hiver : le 200 pap.
On a beau ne plus en être à notre coup d’essai, la course reste toujours aussi impressionnante. Celle à laquelle, même au fil du temps, on ne s'habitue jamais… Pour l'occasion, on va inaugurer nos combis magiques. Tyr pour Fred, Blue Seventy pour moi.
Tout va aller très vite. 10h07 sur le plot pour Fred. En 2'26"18 il ne laisse pas le moindre espoir à ses adversaires. Titre et record personnel.
Il me faut encore patienter une grosse dizaine de minutes avant la plage de départ. Cette course, je l'ai gagnée ici pour la première fois, il y a 3 ans. Depuis, Angers puis Cambrai. Cette année mon objectif est d'amener le record de France sous les 3'10. Je le détiens avec 3'16, mon record personnel est à 3'13". Mon problème, comme souvent, va être de gérer l'allure, de ne pas partir trop vite. 10h21 et aux ordres du starter. Un premier 100 m déroulé facilement mais impossible de relancer… un troisième cinquante dans le vide… je sens mon adversaire qui revient… ce n'est qu’aux virages du 150 et surtout du 175 que je retrouve mes appuis et passe la surmultipliée. 3'09"6 à l'arrivée. Objectif atteint mais je sens que j'ai entamé mes réserves. Plus tard, en consultant l'affichage des résultats, je comprendrai mieux… record personnel au passage du 100 avec 1'25"29. Et moi qui me sentais « facile »… enfin, on va dire « de bon augure pour le 100 de dimanche ».
Maintenant, ré-cu-pé-rer. Fred pour le 400 4 et moi pour le 100 dos.
Au tour de Michel, sur 100 libre. Là encore, la piètre qualité de ses virages lui coûte cher… 7ème.

Je profite de la pause pour me détendre, nager long et ? faire des virages ! Comme cela, çà a l’air tout simple. 1,2,3 bras, se retourner, culbuter. Çà marche à tous les coups ! Alors pourquoi en course, je suis ou trop loin, ou avec les dents dans le mur ?

C’est Fred qui relance les festivités de l’après midi avec le grand pari de la saison d'hiver : doubler 200 pap et 400 4 le même jour. Il l'a fait il y a deux ans à Angers, avec beaucoup moins de temps de récupération. L'argent est prenable, mais pas de doute, Pascal va défendre chèrement sa peau… Ils virent ensemble aux 300m. Le dernier 100 est une lutte mano à mano dans laquelle Pascal ne cédera que sur la dernière longueur. Argent pour Fred.
Encore un petit moment et je me présente en chambre d’appel pour le 100 dos. Çà me fait toujours bizarre car je m'y sens comme sur une autre planète. Le pap et le dos, 2 spés qui ne se mélangent pas trop. A ma plus grande surprise, j'ai hérité de la pôle avec mon temps de Fos en Décembre. Même si je vais tenter le tout pour le tout, je n'ai guère d’illusions… Les autres sont de vraies dossistes, qui maîtrisent procédure de départ (on va dans l’eau à quel coup de sifflet ?), départ et virages… C'est parti ! un premier 25 facile et ? plantée devant le mur !!!!!! je suis exaspérée… le temps de me relancer, re-voilà le mur... je vire en 2ème position au 50 avec un bon virage mais sans avoir refait mon retard. Je reste bien en ligne et sens que je reviens un peu. Nouveau virage. Yes, réussi !! Pas me désunir… Accélérer… Argent pour 12 centièmes à l’arrivée. Maudits virages !!!!. 2 titres qui me passent sous le nez… Record personnel explosé quand même avec un premier 50 minable : 43, 44.

Bilan de la journée : or 2, argent 2. Trop forts.

Et pour fêter nos exploits de la journée, dîner « light » dans une auberge flamande. Un vrai bon moment comme on en aimerait plus souvent.